Icone vidéo Festival "Bandas en Malepère" à Montréal d'Aude les 22 et 23 mai 2010

Reportage et montage effectués par la charmante et très sympathique Corine SABOURAUD

Trouvé sur le net

Mais qui c'est ce mamadou6634 ???

On voudrait bien rencontrer MissFeria11 !

Icone HP L'Indépendant - Edition du 18 mars 2010

independant Atteindre la photo dans sa galerie

Icone HP L'interview sur France Bleu Roussillon

Ecoutez ou réécoutez l'interview que nous a gentillement accordée Sébastien Giraud sur l'antenne de France Bleu Roussillon, dans son émission "Viva la musica !", à l'occasion du carnaval à Arles sur Tech.

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Enregistré en répétition, dans des conditions entièrement "LIVE", les titres proposés sont un aperçu assez fidèle de ce que nous faisons en public. Le but n'étant pas d'atteindre la perfection (on en est loin !), mais plutôt de vous faire découvrir notre univers musical, afin de, pourquoi pas, vous donner envie de nous écouter "en vrai" !

Vous y trouverez notre désormais célèbre "Lou Lou", que certains essaient déjà de s'approprier. Mais que cela se sache, il s'agit bien là d'un titre à nous !

Un PC, un interface audio, 2 micros (pour la stéréo, quand même, c'est un minimum !), pas d'effet, juste quelques fréquences retouchées, et quelques fausses notes, telles sont les conditions dans lesquelles ont été enregistrés ces 14 morceaux, alors, par avance, merci pour votre indulgence.

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Icone vidéo Les Jeudi de Perpignan


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Eté 1981, à Saint Laurent de Cerdans (66).

A la terrasse d'un café, les esprits embrumés par quelques pastis récemment ingurgités, une bande de copains discute. L'un deux lance, tel un défi, de monter une fanfare pour le prochain carnaval de Saint Laurent. Parmi eux, Henri Descossy, Richard Vilacèque, Didier Parayre, Abdon Pruja, peut-être d'autres, mais tout ça est loin déjà et les souvenirs pas très clairs.

Le pari est tenu.

Carnaval

Les premières répétitions s'enchaînent, et le répertoire, essentiellement constitué de musette et de chansons traditionnelles catalanes, commence à s'étoffer. Puis après quelques temps, et malgré les appréhensions que tout débutant se doit de ressentir, la première prestation arrive enfin, pour le Carnaval de Saint Laurent. Voilà d'ailleurs qui explique en partie le caractère quasi-religieux de cette fête. Aujourd'hui encore, pour rien au monde Els Tirons ne rateraient cette sortie. Le Carnaval de Saint Laurent est comme un pèlerinage, avec un itinéraire bien défini, et des pauses à des endroits très précis, un peu comme à la procession de la Sanch (sauf que là, ce sont les bars qui font office d'autel, à chacun son truc).

Mais au fait ! "Els Tirons" Quezako ? D'où vient ce nom et que veut-il dire ?

Si les souvenirs demeurent fiables, c'est Didier (Parayre) qui a proposé ce nom, et qui en vieux catalan signifie "Canards". "Canard" !? C'est pas un synonyme de "Fausse note" ça ? Ben ouai... Ca veux tout dire... Certains prononcent à l'américaine (Tyrons !), d'autres avec l'accent pointu (Tiirons !). Mais en fait, le plus important, c'est de bien rouler le "r" pour ne pas oublier que "Tirons", effectivement, c'est bien catalan !

Bref ! Reprenons.

Les premières sorties hors de Saint Laurent se font grâce à Jean Raynaud (qui est, à l'époque, Président du comité des fêtes de Céret). Très vite, d'autres musiciens viennent remplir les rangs ; Jean-Louis Parayre, Daniel Saqué, Pierre Roget, Pierre Reynaud, Denis et André Tixador, Jean-Marie Selles, André Bordaneil, Georges Batxelli, Laurent Campsolinas, Monique Roget (qui deviendra Saqué, la seule femme à avoir joué dans la fanfare), Laurent Nivet, Pierre Berdaguer, Christian Canton, José Guerrero..., et Christian Costa qui prend les rennes. Louis Gorce, que tout le monde connaît, vient lui aussi prêter main forte en apportant son savoir et ses compétences (arrangements, partitions...).

Les sorties s'enchaînent, les uns viennent, les autres s'en vont. Beaucoup, à Saint Laurent, ont eu à un moment ou à un autre, l'envie de faire partie d'Els Tirons.

Nous voilà déjà quelques années plus tard...

Le succès grandissant, la fanfare est contactée par une association de supporters de l'USAP, et par son Président, M. Georges Ayats, pour animer les tribunes du stade Aimé Giral. Peu de temps après, la Banda Els Tirons devient officiellement la fanfare de l'USAP, sous la présidence de Monsieur Jacky Rodor et de son staff, que nous remercions très sincèrement pour la confiance qui nous a été témoignée. Depuis ce jour, sous les présidences successives de M. Bernard Sobraquès, M. Marc Bournazeau, M. Marcel Dagrenat, et aujourd'hui M. Paul Goze, cette confiance nous a été renouvelée...

Jusqu'à la saison dernière... Où certaines têtes pensantes du club ont décidé que notre musique n'était plus indispensable ; ou plutôt notre présence, puisque, après tout, pourquoi aller payer des musiciens alors que leur musique est disponible gratuitement sur leur site ? C'est bête, peut-être avons nous coupé la branche sur laquelle nous étions tranquillement installés.

Nous saluons au passage notre ami, Michel Laporte, qui pendant longtemps a été notre principal interlocuteur avec le staff de l'USAP.

Au fil du temps, la Banda Els Tirons a évolué...

Aujourd'hui, il y a, à chaque pupitre, un élément qui tire les autres vers le haut. Le répertoire lui aussi évolue. L'accent est davantage porté sur l'interprétation, les nuances, sans vouloir non plus se prendre pour un orchestre symphonique. Les morceaux purement Banda ne sont pas abandonnés, mais mis un petit peu de côté, au profit de morceaux venant de tous horizons et tous styles. Bref, la Banda arrive aujourd'hui à maturité : un bon compromis entre musicalité, gaieté, et surtout, plaisir de se retrouver pour passer un très bon moment ensemble.

La Banda Els Tirons n'a pas d'autre prétention que de vouloir vous transmettre sa bonne humeur et vous faire passer un agréable moment en sa compagnie !

A très bientôt, très certainement à la terrasse d'un café. C'est là que tout a commencé...